D’où vient le K-taping ?
Cette technique à vu le jour grâce à KENZO KAZE, un chiropracteur japonais, qui depuis 1973 à développé un traitement physiothérapeutique de douleurs musculaires et articulaires par l’intermédiaire de bandages adhésifs et par le physiothérapeute JENNY MC CONNELL en Australie par des rubans ni élastiques ni colorés.
C’est suite à la prise en charge d’un footballeur européen au pays Nippon, qu’une kinésithérapeute Allemande a développé et fait évoluer cette technique, telle qu'elle est utilisée désormais.
Pour commencer, ces bandes ne sont pas uniquement destinées aux sportifs, elles ont de multiples fonctions et sont destinées à tout le monde.
Ces bandes sont constituées uniquement de coton et d’acryle.
Quelle que soit leur couleur elles ont toutes les mêmes propriétés.
Leurs actions peuvent être :
Et leurs applications peuvent être également diverses :
Le K-taping permet de diminuer la douleur en favorisant la décompression des tissus, l’accélération des échanges liquidiens, l’optimisation du mouvement et la génération de stimulations musculaires et proprio-neuroceptives.
Le mécanisme de base est de créer une stimulation sur les récepteurs neurologiques de la peau (récepteurs sensitifs et moteurs) afin d’informer le système nerveux central, qui en fonction de la pose, de la tension et du trajet donné à la bande (tape) définira l’action de celle-ci.
En effet, pour chaque application, la tension du tape posé sera différente ainsi que sa forme (découpe) et son trajet. C’est après un bilan fonctionnel et des différentes structures anatomiques que le thérapeute définira l’action voulu. C’est une technique ancienne (40 ans environ), ce qui nous permet d'avoir un recul suffisant sur son efficacité.
Cette méthode permet de prolonger l’action bénéfique de nos séances entre deux consultations et permet aux patients d’être soulagés en attendant la restitution des semelles posturales ou orthopédiques.
Il existe néanmoins des contre-indications à la pose de K-taping :